Soyez Participatifs !

Bonjour,

Nous sommes une classe de 6e FLS (Français Langue de Scolarisation) au Lycée Français de Toronto, au Canada. Nous sommes ravis et honorés de faire partie du projet du Parlement des Enfants 2024. Les deux thèmes qui se recoupent cette année (égalité et sport) nous paraissent extrêmement importants.

Avec notre professeur, nous avons travaillé à la fois sur la question de l’égalité femmes-hommes dans le sport et sur les moyens de s’exprimer quand on réfléchit à tout cela. Nous avons fait des recherches, nous avons écrit, échangé des idées, et enfin voté pour choisir les propositions qui nous paraissaient les plus importantes. En effet, nous avions tellement d’idées qu’il fallait sélectionner ce qui nous apparaissait comme des priorités. Par exemple, pour s’entraîner, nous avions imaginé qu’après une catastrophe mondiale où quasiment tout serait détruit, les survivants devraient inventer quatre règles pour vivre en harmonie et fonder une nouvelle société. Cela nous a obligés à réfléchir sur nos droits, nos devoirs et nos responsabilités envers les autres.

Nous avons aussi regardé les documents du kit pédagogique, ainsi que des articles et des magazines comme Citoyen Junior (nous avons trouvé des articles sur l’égalité dans le sport ainsi qu’un article sur le Parlement des enfants!). Par ailleurs, nous avons comparé nos expériences dans le domaines du sport (certains d’entre nous ont vécu dans plusieurs pays), et nous avons discuté de l’influence de l’école et de nos familles, de la qualité des installations sportives, de l’accès à celles-ci, des raisons pour lesquelles nous avons nous-mêmes choisi certains sports plutôt que d’autres. Ces échanges nous ont permis de mieux nous connaître et de constater que nous souhaitons tous moins d’obstacles, moins de préjugés et plus d’égalité pour nous-mêmes et pour les générations à venir. 

Nous avons constaté que dans les cinq dernières années, des efforts importants ont été fournis en France, en Europe et dans le monde pour promouvoir l’égalité dans le sport; cependant, beaucoup reste à faire. Nous aimerions surtout qu’il n’y ait plus de sports “réservés” aux garçons ou aux filles, que tous les sports soient valorisés de la même manière et que tous les athlètes soient reconnus et célébrés pour leurs exploits. Nous espérons enfin que la réflexion de tous les jeunes élèves participants aboutira à de nouveaux progrès !

Bonjour à tous et à tous les amoureux du sport,

C'est avec une grande joie que notre classe a appris sa sélection au concours du 27ème Parlement des Enfants.

Le vendredi 22 décembre, nous avons travaillé sur l'Assemblée Nationale à partir de la BD fournie. Et nous avons découvert cette institution que l'on ne connaissait pas. Puis nous avons réfléchi sur le thème du concours, chacun donnant des exemples vécus de différences et d'injustices dans le sport entre les hommes et les femmes. Très vite, nous nous sommes rendu compte de la gravité du problème. Nous en avons parlé dans nos familles et spontanément, des élèves ont commencé à faire des recherches.

Au cours du mois de janvier, lors de plusieurs séances en binôme entre Me Stiker, professeur d'histoire-géographie, et Me Beaucourt, professeur de français, nous avons dialogué sur les articles de loi, en alternant des recherches en salle-pupitre, des débats en classe où chacun était invité à donner ses arguments en s'écoutant, ce qui a soudé davantage la classe.

Par exemple, nous avons réfléchi aux sports mixtes, sur le nombre des femmes investies dans l'arbitrage, les ministères, la direction des fédérations françaises de sport. Puis nous avons fait des choix plus restreints.

Finalement, la classe de 6ème2 a rédigé les articles de loi, tous ensemble.

Ce concours nous a demandé une dizaine de séances en travaillant simultanément le français, l'EMC , toujours dans un esprit de curiosité et d'enthousiasme.

C'est pourquoi la classe attend avec impatience d'être sélectionnée, de visiter l'Assemblée Nationale et de pouvoir ainsi faire entendre la voix des femmes.

Bonjour à tous !

Nous sommes 20 élèves de 6e d’un petit collège du département de l’Indre, situé à Levroux dans la région Centre-Val de Loire.

Petits, oui, mais uniques !

En effet,  nous faisons partie des 3 Sections football mixtes de notre département mais nous sommes l’unique à accueillir effectivement des filles  ! Cela veut dire concrètement que les filles et les garçons jouent dans la même équipe et que les dossiers de candidature à la Section sportive sont ouverts aux filles.

Alors, l’égalité filles-garçons et le sport, avant d’y avoir réfléchi, on le vit tous les jours, dans la section Foot, en classe d’EPS, à l’UNSS et dans nos clubs respectifs car nous sommes de grands sportifs.

Sur la photo, vous avez un petit aperçu de nos pratiques même s’il manque  :  le cheval de Louna, notre professeure d’EPS en kimono (judoka ceinture noire 2e dan s’il-vous-plaît !), notre professeur d’Histoire-Géographie en basketteur ou rugbyman selon la journée (mais toujours avec l’accent du Sud- Ouest) et notre professeure de Français en maillot de bain avec ses palmes !

Le débat ?

C’est encadré de nos 3 professeurs que nous avons commencé notre travail.

En Éducation Morale et Civique, nous avons participé à un débat dont la question était : selon vous , l’égalité filles-garçons est-elle respectée au collège, dans la société ? ( vie quotidienne, sport, travail et politique).

En Éducation physique et Sportive, nous avons des échanges sur notre situation quotidienne à la section foot, à l’UNSS et en dehors de l’école. Nous avons compris qu’il y avait encore beaucoup de choses à mettre en place pour que les filles se sentent aussi à l’aise que les garçons quand elles font du sport.

En français, nous avons pu découvrir qui était notre député en nous connectant sur le site https://www.nosdeputes.fr/. Nous avons découvert toutes ses activités à l’Assemblée Nationale : il nous rend visite le 8 février, nous avons hâte de lui présenter notre travail.

Nous sommes très fiers de pouvoir participer à la rédaction d’un texte comme celui-ci et nous rêvons d’aller à Paris pour le soutenir.

La maîtresse nous a expliqué que nous avions été retenus pour participer au Parlement des enfants et que le thème du travail était : « Comment favoriser le sport chez les jeunes ? »

Elle nous a demandé de chercher les raisons pour lesquelles les jeunes ne pratiquaient pas de sport. C'était une recherche individuelle.

Elle a ensuite collecté les réponses.

La semaine suivante, nous avons cherché par groupe, des ressources fiables sur la nécessité de la pratique sportive. Voici ce que nous avons relevé :

1. D'après l'OMS, 80% des adolescents scolarisés dans le monde n'ont pas une activité physique suffisante.
2. Plus on pratique le sport jeune, meilleure la santé est. Il faut une bonne hygiène de vie. Le fait de manger sainement (équilibré) permet d'être en meilleure condition. Le sport permet d'être en bonne santé, de développer les muscles, les os, et la respiration. Des chercheurs ont montré qu'aujourd'hui de plus en plus d'enfant montrent des signes d'obésité et développent des maladies telles que le diabète
3. Le sport contribue au respect des règles, à l'esprit d'équipe et au respect des différences.
4. Les jeunes accordent plus de temps aux écrans et bougent de moins en moins. On sait qu’entre 9 et 10 ans c'est maximum 10h par semaine devant les écrans.
5. Pour motiver les enfants à faire du sport, il faut les encourager, leur montrer différents sports.

En comparant nos premières représentations et ce qui ressort de la recherche, nous avons ensemble regroupé nos réponses sous cette forme :

• le sport demande de faire des efforts (jouer ou regarder les écrans est plus facile...)
• certaines activités sportives sont très chères, et cela peut être un frein pour pouvoir les pratiquer,
• certaines activités sont éloignées de notre quartier, ou de notre ville, on n'a pas tous, de moyen de transport pour s'y rendre,
• certaines activités ne sont pas adaptées pour certains enfants handicapés, ou certaines morphologies, on a besoin d’essayer pour se rendre compte de ce que l’on préfère et ce qui nous convient,
• des activités sportives sont parfois inconnues ou inexistantes près de chez nous.

Nous avons décidé d'inviter Monsieur le Maire, Mathieu SONNET, pour lui soumettre notre projet, pour avoir son avis sur son éventuelle réalisation.

En parallèle, nous avons étudié ce qu’était l’Assemblée Nationale et le chemin des lois.

Nous avons écrit à notre député Pierre Cordier, pour l’inviter dans notre classe afin de lui poser des questions sur son métier de député, présenter notre proposition de loi et avoir son avis.